Psychanalyse - Malakoff
La psychanalyse est une méthode de soin des souffrances psychiques.
Elle a été inventée par Sigmund Freud à la fin du 19ème siècle.(vous pouvez écouter la voix de Sigmund Freud en cliquant sur ce lien https://youtu.be/5jJ6Lhk1pNg).
La psychanalyse a été reconnue mondialement et son vocabulaire est passé dans le langage courant. Qui n’a pas entendu parler du complexe d’Œdipe ? (pour voir le remarquable film d’Alfred Hitchock « la maison du docteur Edwardes » cliquer sur le lien https://youtu.be/FCVv3b-zw6s)
Pourtant, au 21ème siècle, la psychanalyse semble être « passée de mode ». On s’insurge de la durée supposée interminable des cures, on s’insurge sur le peu de résultats scientifiques.
Et pourtant ! la psychanalyse est une des seules thérapies où ce qui vous est proposé, c’est une rencontre avec vous-même. Pas pour le plaisir, pas pour des questions existentielles ou métaphysiques mais comme technique de soins.

Car la psychanalyse est une technique de soins efficace pour qui veut bien tenter et accepter de relever le défi d’une rencontre difficile, hasardeuse avec ce qui le constitue.
Notre spécificité d’êtres humains est d’être immergée depuis notre naissance dans un monde symbolique au travers du langage. C’est cet accès au langage qui crée des désordres et des souffrances subjectives.
Nous ne sommes pas des robots qui fonctionnent grâce à des algorithmes. Nous ne sommes pas que logique… nous sommes souvent irrationnels. Nous sommes traversés en permanence par des conflits intérieurs.
Parfois, nous ne sommes plus à même seul d’y faire face. Nous avons besoin d’un tiers qui sait écouter, par sa formation, sa pratique, ce qui affleure dans le discours qu’il entend. (en savoir plus sur la technique d’écoute du psychanalyste du 21ème siècle).

Vrai
- La psychanalyse transforme en profondeur
- Ce que l’on a appris lors d’une cure ne s’estompe jamais
- Il est déstabilisant pour l’entourage de faire une cure analytique
- Il y a une fin à la cure analytique
Faux
- La cure analytique n’a pas pour effet systématique une rupture amoureuse ou familiale
- C’est très très long
- C’est interminable
- C’est inefficace
L’écoute si particulière du psychanalyste
C’est parce que l’un de ses patientes lui a intimé l’ordre de se taire que Sigmund Freud a compris que la vérité était du côté du patient.
Les psychanalystes écoutent depuis lors ce que le patient a à dire ou ses silences. Mais en presque deux siècles d’existence, les psychanalystes et les psychanalystes se sont aussi affranchis de quelques erreurs.
Un psychanalyste contemporain sait qu’il ne peut pas toujours rester dans un silence de sépulture. Il sait qu’il y a des temps où il doit sortir de sa réserve, notamment lors de mises en danger.
Je suis une psychanalyste présente à mes patients. Il est possible à la fois de garder le silence et d’être présente dans le lien unique qui me lie à mes patients.
Ce lien est composé de ce qui se joue au moment des séances, souvent une reproduction de ce qui s’est joué pour le patient en des temps reculés. Ce lien est le cœur même de ce qui agit dans une cure analytique. C’est le cœur du réacteur.
Il est ce qui permet une transformation, une nouvelle perception de ce qui a été et de ce qui pourra être. Le psychanalyste est là pour soutenir ce lien et l’interpréter lorsque cela est nécessaire.
Le divan est un outil indispensable pour que le patient puisse se laisser aller à dire ce qu’il ne pourrait dire ailleurs, pour que des associations puissent se faire, des liens inédits. Pour qu’il puisse se dire à lui-même ce qu’il sait déjà quelque part dans sa psyché.